Profiter, on n'attend que ça.
Mais on réalise qu'on n'est pas toujours très douée pour prendre du bon temps.
Mais, au fait, où le bonheur se niche-t-il ?
Avez-vous déjà testé votre aptitude au plaisir ?
Savez-vous doper vos hormones de bien-être ?
En piste !Selon le philosophe Jacques de Coulon : "Le bonheur est un état, le plaisir en est son rayonnement."
La belle affaire...
"Le plaisir, précise-t-il, consiste à être tout simplement là, présent aux choses, à l'autre, aux joies de la réflexion."
Notre société de consommation adepte du "toujours plus" s'est-elle fourvoyée ?
Doit-on de toute urgence
réapprendre le bonheur des petits riens ?Posséder, mais posséder quoi ?"
Nous sommes de terribles enfants gâtés, constate Dominique Chapot, psychothérapeute.
Nous voulons tout et immédiatement."
Ce que confirme Philippe Cahen, expert en prospective : "
On n'a jamais autant consommé", reconnaît-il.
Mais les signaux qu'observent sociologues et économistes montrent un frémissement : le concept de possession pourrait se périmer !
"L'acte d'achat est une indéniable source de plaisir, remarque Philippe Cahen. Mais le consommateur commence à s'apercevoir que posséder ne peut être une fin en soi. d'ailleurs, les études prouvent qu'il n'y a pas de corrélation entre richesse nationale et bonheur."
Les anglais, par exemple, sont trois fois plus riches qu'il y a 50 ans, mais se déclarent nettement moins heureux que dans les années 1950.
A la recherche de plaisirs durablesCe que nous désirons le plus aujourd'hui, ce n'est pas tant un objet mais
plutôt du lien.
"Un nouvel écran plasma, c'est formidable. D'ailleurs, il s'en vend beaucoup, observe Raphaël Berger, responsable adjoint du département consommation au Credoc (Centre de recherche et de documentation).
Mais le plaisir qu'il procure est fugace.
Ce qui fait le désir et, donc, nourrit le plaisir, c'est la rareté. Or, dans nos sociétés individualistes, quoi de plus désirable que d'être en relation avec les autres ?
Une expérience nouvelle, une rencontre, une découverte, ça, ça a du sens."Et Dominique Chapot de rappeler une évidence pleine de bon sens : "C'est vrai, on se jette sur les biens de consommation comme sur des lots de consolation ! Mais si on fait l'effort de demander aux gens ce qui leur fait vraiment plaisir, la réponse n'est jamais un bien métériel.
Ce qui nous fait plaisir, c'est d'être aimé, de s'épanouir au travail, de partager..."On l'avait peut-être un peu oublié.
On va se faire un plaisir de le redécouvrir !
Le paradoxe du toujours plusDans son
"Francoscopie 2007" (éd Larousse), Gérard Mermet analyse les grandes tendances qui nous influencent.
"Le paradoxe de notre société actuelle est qu'il y a une forte attente de plaisirs mais une faible satisfaction.
Nous voulons toujours plus.
Nous n'avons donc jamais assez !
D'où une société souvent frustrée dans sa quête.
Les très jeunes optent pour plus de convivialité, mais aussi pour une certaine fuite dans les mondes virtuels (Internet, jeux...).
Les trentenaires commes les quadras tentent de concilier dimensions festives et réalisations concrètes (enfants, travail...), non sans difficulté.
Ce sont finalement
les quinquagénaires et plus qui accèdent au plaisir dans une certaine sérénité.
Peut-être parce qu'ils ont été élevés dans
l'idée que le bonheur se méritait plus qu'il ne s'exigeait."
Pour aller plus loin dans la réflexion La philosophie pour vivre heureux ! 21 graines de sagesse à cultiver par
Jacques de Coulon (éd Jouvence)
Et si on choisissait d'être heureux ?par
Dominique ChapotSavez-vous voir la vie en rose ? Le test ici :
https://sortezvosprojets.forumactif.com/son-bien-etre-moral-f39/test-savez-vous-voir-la-vie-en-rose-t257.htmet Dopez votre joie de vivre !...
https://sortezvosprojets.forumactif.com/son-bien-etre-moral-f39/dopez-votre-joie-de-vivre-t261.htm#2855Source : Avantages