Test : votre Intelligence relationnelle

Etes-vous plutôt
confiante,
séductrice
ou dominante ?

Ecoute et empathie ;
calcul et curiosité ;
autorité et assurance... :
nous avons toutes notre façon d'être en relation.

Chacune a ses points forts,
mais aussi sa face sombre, qu'il vaut mieux identifier afin de donner toutes les chances à nos amitiés.

Notre cerveau est sociable : la qualité des relations que nous tissons, des plus supperficielles aux plus grandes amitiés, est une affaire de connexions de cerveau à cerveau.
C'est ce que révèle Daniel Godeman, diplômé de l'université Harvard, aux Etats-Unis, en psychologie clinique et en développement personnel, dans son dernier ouvrage, Cultiver l'intelligence relationnelle*.
Dix ans après L'Intelligence émotionnelle*, qui faisait la lumière sur cette autre forme alors méconnue d'intelligence, ce nouvel opus démarre par une révélation scientifique que l'auteur étaye sur une centaine de pages :
"Nos circuits neuronaux sont câblés pour que nous puissions nous connecter les uns aux autres."
Et développer toutes sortes de relations, suivant la qualité de ce câblage.

Mais le plus extraordinaire est la découverte des neuroscientifiques selon laquelle nos relations modèlent, "dans des proportions surprenantes", insiste D Goleman, notre vie biologique.
Ce qui fait de ce lien de cerveau à cerveau "une arme à double tranchant : les relations bénéfiques ont un impact positif sur notre santé, tandis que les relations négatives peuvent agir sur notre organisme comme un poison".

Conséquence :
mieux vaut être conscient de la façon dont nous entrons en relation avec les autres.
"Nous sommes tous pourvus d'intelligence relationnelle, explique la psychologue Lise Bartoli*, mais elle s'exprime de différentes façons, selon l'histoire psychoaffective et l'inconscient de chacun.
A chaque intelligence relationnelle ses spécificités et ses points forts, mais aussi sa face sombre, qu'il vaut mieux identifier afin d'équilibrer et, parfois, d'assainir notre façon d'être ensemble."

* Lise Bartoli est également psychothérapeute et hypnothérapeute
et l'auteure de Comment améliorer son destin, neuf clés pour mieux vivre sa vie
(Payot, 2009)

le test...

1. Vous organisez une grande fête qui rassemble votre éclectique tribu d'amis.
Pour que le courant passe entre eux :

- Vous faites un petit discours qui souligne leurs points communs et l'affection que vous leur portez. - A
- Vous organisez des petites tablées par affinités. - B
- Vous multipliez les attentions envers leurs conjoints. - C
- Vous cadrez gentiment mais fermement les petits dérapages dans les échanges de "vannes". - D

2. Vous apprenez qu'un collègue en qui vous aviez confiance, mais qui vise la même promotion que vous, répand des critiques fielleuses sur votre compte.
Quelle riposte choisissez-vous ?

- L'attaque frontale, de préférence en public. - D
- Une invitation pour un déjeuner en tête à tête afin de le "retourner". - C
- Malgré votre déception, vous vous taisez pour ne pas entrer dans ce jeu malsain. - A
- Vous resserrez davantage les liens avec votre équipe ou avec vos proches. - B

3. Votre enfant se plaint d'être de moins en moins invité aux anniversaires de ses camarades :

- Vous invitez toute sa classe pour une fête splendide. - C
- Vous lui conseillez de ne pas montrer sa vulnérabilité et de serrer les dents en attendant que le vent tourne. - D
- Vous l'invitez à questionner les plus sympathiques de ses camarades afin de découvrir ce qui se passe. - B
- Vous enquêtez à l'école tout en passant plus de temps à jouer avec lui pour dissiper sa tristesse. - A

4. Vous louez une maison de vacances avec des amis et leurs enfants.
Rapidement, vous vous rendez compte que vos modes de vie sont difficilement compatibles :

- Vous faites des efforts d'adaptation. Après tout, changer d'habitudes et voir les choses autrement, cela peut être enrichissant. - B
- Vous prenez sur vous pour que l'ambiance reste au beau fixe, quitte à faire des sacrifices. - A
- Le deuxième jour, vous distribuez "la charte des vacances réussies" concoctée la veille au soir. - D
- Vous vous arrangez pour les culpabiliser par petites touches jusqu'à ce qu'ils adoptent votre mode de vie. - C

5. Lors d'un dîner entre amis, un conflit éclate.
Vous seul pouvez y mettre un terme en donnant une information clé.
Que faites-vous ?

- Vous laissez le conflit enfler, puis vous délivrez solennellement l'information en question. - D
- Vous le divulguerez en secret à votre meilleur ami au moment opportun. - C
- Vous transmettez l'information de manière à donner raison à chacun. - B
- Vous délivrerez l'info à froid, plus tard. Pour l'instant, mieux vaut ne pas vous en mêler. - A

6. Courriels, textos, chat...
Avec les nouvelles technologies, la communication est devenue :

- Plus intense. Les liens se resserrent et se renouent. - B
- Plus intime. On peut en dire davantage plus facilement. - A
- Plus efficace. On va droit au but, on perd moins de temps. - D
- Plus ludique. On peut surprendre, charmer, se voiler, se dévoiler à loisir. - C

7. Avec vos beaux-parents, le courant ne passe pas.
A la grande tristesse de votre conjoint.
Que faites-vous pour adoucir vos relations ?

- Rien. A eux de mettre de l'eau dans leur vin. - D
- Vous leur offrez des petits cadeaux et leur proposez la garde de votre enfant pendant tout un week-end. - C
- Vous préparez un grand banquet familial pour leur montrer votre sens du clan. - B
- Vous allez les voir pour crever l'abcès en douceur. - A

8. Votre supérieur hiérarchique est en train d'accumuler les mauvaises décisions.
Comment vous positionnez-vous ?

- Vous réunissez votre service et débattez du problème avant de mettre vos questions par écrit. - B
- Vous le laissez s'enfoncer. Après tout, il ne demande rien à personne. - D
- Vous agissez avec lui comme vous auriez aimé qu'on le fasse avec vous : vous le mettez en garde, discrètement. - A
- L'air de rien, vous évoquez vos craintes avec son supérieur hiérarchique. - C

9. Très pris par son travail, votre conjoint néglige votre vie de couple.
Comment lui administrez-vous la "piqûre de rappel" ?

- En lui lançant un ultimatum musclé ! - D
- En le rendant jaloux. - C
- En multipliant les petites attentions. - B
- En amorçant le dialogue sur ses préoccupations. - A

10. Dans le hall de votre immeuble, votre voisine vous arrête pour vous raconter ses problèmes de santé.
Vous allez être sérieusement en retard.

- Elle est âgée et isolée, vous lui devez bien ça, tant pis pour votre retard ! - A
- Vous prenez l'air navré et vous abrégez la conversation en lui promettant de lui rendre visite bientôt. - C
- Vous lui dites clairement que vous n'avez pas le temps. - D
- Vous lui donnez votre numéro de portable et incitez vos voisins à en faire de même. - B

11. Courriels sans réponse,
conversations téléphoniques écourtées,
projets de sorties annulés...
Vous ne comprenez pas l'éloignement de votre ami(e). Comment réagissez-vous ?

- En appliquant sa politique, mais un cran au-dessus pour qu'il s'expliquer le premier. - D
- En interrogeant ses proches pour voir ce qui se passe. - B
- En lui faisant part de votre incompréhension et de votre tristesse. - A
- En lui parlant de vos soucis et de vos tracas pour tester son empathie et... réveiller sa culpabilité ! - C

Majorité de A : La compassion



Déployer vos antennes pour capter tous les messages de l'autre afin de faire coprs avec ses émotions,
assimiler son point de vue dans toutes ses nuances,
telle est votre façon d'entrer en relation.

Avant d'échanger, vous privilégiez l'écoute compatissante, qui inspire confiance et invite aux confidences.
Votre grande empathie vous permet d'être quasiment médiumnique dans la communication :
vous sentez et devinez votre interlocuteur, au point de parfois de devancer ses mots.

Dans un tel climat de complicité, les liens intimes et affectifs se tissent vite.

Ce talent est aussi votre faiblesse.
Car si votre sens de la compassion et votre hypersensibilité font merveille quand l'harmonie règne,
elles vous desservent dans les situations de conflits.

Dominée par l'affectif, vous avez beaucoup de mal à répondre aux critiques ou aux attaques, surtout de la part de proches.

Autre vulnérabilité : votre propension à donner sans compter (votre temps, votre aide, vos conseils...)
et sans attendre de retour, ce qui vous condamne souvent à l'abnégation, voire au sacrifice.

En clair, vous vous faites passer derrière l'autre et vous trouvez cela normal, même si vous en souffrez.

Les pistes à explorer :

il faudrait peut-être interroger votre croyance selon laquelle l'autre a forcément priorité sur vous.

Avez-vous dû, dans votre enfance, déployer beaucoup d'énergie pour vous faire aimer ?
Quels critiques, conflits ou colères avez-vous refoulés par peur d'être rejeté ?

Pour revenir au centre de votre existence, vous pourriez aussi apprendre à vous faire plaisir (en listant, par exemple, ce qui vous tente et que vous vous interdisez sous différents prétextes), mais aussi à recevoir (du temps, des compliments, des cadeaux...), sans forcément donner en premier ou en retour.

Majorité de B : L'adaptation



Mettre du liant dans le groupe,
rassembler les bonnes volontés,
pacifier les ambiances explosives... pas de doute, vous savez faire.

Diplomate de coeur et de raison,
vous êtes une négociatrice subtile et tenace.

Si vous savez écouter,
ce n'est pas tant pour vous mettre sur la même longueur d'onde que vos interlocuteurs
que pour enregistrer toutes les données qui vous permettront de vous intégrer au groupe de votre choix.

Vous savez écouter,
mais vous savez aussi vous faire entendre,
non parce que vous utilisez les arguments qui produiront, autour de vous, le meilleur consensus.

Dotée d'un véritable esprit d'équipe -voire de clan-, vous ne vous épanouissez vraiment que dans le collectif.

Dévouée, idéaliste, enthousiaste et loyale dès lors qu'il s'agit de faire corps pour affronter les difficultés
ou pour atteindre ensemble un objectif collectif,
vous perdez en revanche tout votre allant, votre motivation et votre joie de vivre si vous vous sentez exclue.

Les pistes à explorer :

Pour garder le sens du collectif sans en être (trop) dépendante.
Il vous faudrait travailler l'autonomie.
La capacité à passer du "nous" au "je" sans souffrance.

Majorité de C : La séduction



Charmer pour convaince,
séduire pour ne pas avoir à demander,
tel est votre savoir-faire.

Votre communication, mélange subtil de prudence et d'assurance, vous fait souvent apparaître comme quelqu'un en retrait.
En réalité, cette qualité de présence discrète vous permet d'étudier vos interlocuteurs pour mieux les attirer dans vos filets.

Votre botte secrète :
manifester une curiosité passionnée et une admiration naïve pour ceux dont vous espérez aide ou gratification.
Dans le meilleur des cas, vos soutiens deviennent vos fidèles alliés mais, souvent, ils disparaissent lorsque vous avez obtenu satisfaction.
Cela dit, votre séduction s'exerce aussi envers tous ceux que vous rencontrez,
et vous n'hésitez pas à déploer votre charme auprès de parfaits inconnus.
Ce qui peut apparaître -parfois à raison- comme une stratégie consciente part d'un besoin inconscient d'attirer l'attention, le désir ou l'amour de l'autre pour nourrir ou pour restaurer un amour de soi déficient.

Les pistes à explorer :

Derrière ce comportement se cachent probablement d'anciennes bessures narcissiques.
Le problème est que votre intelligence relationnelle est en soi une stratégie pour vous éviter toute prise de risque affective et, tant qu'elle "fonctionne", vous ne trouvez aucune raison d'en changer.

Avez-vous grandi dans l'ombre d'un aîné ?
Ou auprès d'une mère manipulatrice qui jouait avec les émotions d'autrui ?
Que craignez-vous de perdre en preant le risque d'avancer à découvert ?
Ces interrogations pourraient vous aider à mieux comprendre pourquoi vous avez du mal à vous engager dans une relation sans vous en servir comme tremplin ou faire-valoir.

Pour mettre davantage de gratuité dans vos relations, pourquoi ne pas essayer de faire preuve de générosité envers vos amis, mais de manière anonyme ?
A leur insu, faites circuler sur eux des compliments,
venez-leur en aide,
et savourez le plaisir qu'il y a à donner pour donner.

Majorité de D : La domination



Vous n'avez pas votre pareil pour en imposer,
garder les autres à distance
ou mettre au jour leurs vulnérabilités.

Votre communication est directe,
pleine d'autorité,
basée sur des faits concrets et des arguments imparables.

Les échanges légers et gratuits, très peu pour vous !

Votre sens du temps qui passe, écho d'une possible angoisse existentielle, vous interdit toute dispersion relationnelle.
Vous aimez échanger utile,
et de préférence avec ceux qui peuvent vous aider à atteindre vos objectifs.

Vous préférez les affirmations aux interrogations,
et vos jugements, laissant peu de place à la nuance, sont toujours délivrés avec une certaine agressivité.
Ce qui a pour effet immédiat d'étouffer dans l'oeuf les velléités de contestation ou d'opposition.

Votre intelligence relationnelle, mélange d'intimidation et d'intuition, est celle des chefs autoritaires, charismatiques, qui sont craints plus qu'aimés.
De fait, votre communication vous isole,
et lorsque vous tentez d'aller vers les autres,
votre maladresse provoque de la gêne.
Du coup, blessée, vous regagnez vos hauteurs protectrices.

Les pistes à explorer :

sans doute est-ce la peur d'être dominée et de perdre le contrôle qui vous fait opter systématiquement pour les rapports de force,
même quand cela est inutile.

Avez-vous été écrasée ?
Sur qui prenez-vous une revanche ?
Etes-vous sûre d'être aimée pour ce que vous êtes ?

Tant que vous ne prendrez pas la mesure des conséquences de votre fonctionnement relationnel,
vous resterez prisonnière de vos peurs.

Le moyen d'avancer ?
Pourquoi ne pas entamer un travail, en groupe de préférence, pour vous affirmer sans écraser les autres ?

Mais vous pouvez commencer, au quotidien,
par assouplir votre comportement avec ceux qui vous connaissent et qui apprécient vos qualités.
Tout simplement en sollicitant les points de vue et les conseils de vos amis, sur le mode : "Qu'en penses-tu ?", "Que ferais-tu ?".

Source : Psychologies Magazine - Avril 2009

Moi A = 4
B = 3
C = 1
D = 3

Majorité (légère) de A donc Compassion...

Et vous ???

4A
3B
2C
2D

donc compassion aussi
et il est vrai que j'ai tendance à m'occuper des autres avant de m'occuper de moi ! un ami me l'a dit il y a quelques jours. il a aussi rajouté "prends le temps de t'occuper de toi, ça te fera du bien" mais j'ai énormément de mal avec ça ...

et bien on va apprendre ensemble à se faire plaisir...

laFéedulogis a écrit:

et bien on va apprendre ensemble à se faire plaisir...

j'ai commencé vendredi dernier !
je me suis payée un kit de patchwork, du matériel de patchwork et un bouquin de patchwork. J'ai sorti une belle somme mais ça faisait longtemps que je ne m'étais pas offert qqch !