Bonjour les filles,
Pour commencer :
Etes-vous de bonnes mères ? Offrez-vous à vos enfants l'amour et les encouragements dont ils ont besoin pour s'épanouir pleinement ?
L'éducation que vous avez choisie de leur donner leur permettra t-elle de réussir dans la vie ?
Et que garderont vos enfants de leur enfance ?
Vastes questions, n'est-ce pas ?
Et quelles sont les bonnes réponses ?« De son enfance étonnante,
la journaliste Jeannette Walls a gardé tard le secret.
Ce soir-là, en quittant Park Avenue couverte de perles pour se rendre à une soirée, elle est rattrapée par son passé :
elle voit sa propre mère, en pleine rue,
fouiller dans une poubelle.
Jeannette ne descendra pas du taxi.
Ebranlée, elle décide de raconter.
Les départs précipités, de ville en ville,
les jours sans pain, la misère...
L'alcoolisme et les absences du père, savant incompris.
La douce folie d'une mère artiste et peintre.
De l'égoïsme de ces deux marginaux, Jeannette a souvent souffert.
Mais quel enfant a jamais pu caresser un guépard au zoo,
avoir une étoile pour son anniversaire
ou rêver sur les plans d'un château de verre en plein désert, dessiné par un père visionnaire ?
De l'absolue liberté de ces deux anticonformistes,
clochards célestes et pleins d'amour,
les enfants Walls ont, plus que la faim ou la honte, hérité d'un formidable appétit de vivre....»Le château de verre
de Jeannette Walls
débute ainsi :
« Je me demandais dans le taxi si je n'étais pas trop habillée pour la soirée
quand j'ai aperçu maman en train de fouiller dans une benne à ordures. «
Cette autobiographie
est un témoignage d'amour bouleversant
mais aussi le récit d'une enfance crasseusse, miséreuse, sordide ;
et pourtant pas malheureuse !
Une enfance qui oscille en permanence entre l'insoutenable et le merveilleux.
Une enfance de froid, de faim et de dangers mais aussi de rêves plein la tête, de magie et de folie.Des parents irresponsables, égoïstes, négligents,
adeptes d'une éducation marginale qui refuse la société de consommation
et basée sur l'american way of life ( la famille, l'épanouissement personnel, la nature... ),
incapables de donner à leurs enfants le nécessaire ( considéré comme futile ! ) :
un toit, des repas sains et réguliers...
mais qui offrent des étoiles aux anniversaires ( quand ils y pensent ! )
et qui exaltent chez eux la confiance en soi et la volonté de réaliser ses rêves.
......» Maman et papa nous ont
donné en abondance des paroles d'amour.
Je croyais que cela allait de soi entre parents et enfants,
mais des tas de gosses de riches m'ont confié que leur mère ne leur avait jamais dit qu'elle les aimait.
Comment est-ce possible ?
A moi, elle l'a dit tellement souvent. «
.....» En dépit de la vie de bâton de chaise qu'il ( Rex, le père ) nous avait fait mener,
du chaos destructeur qu'il y avait introduit,
je ne pouvais imaginer mon existence – et le monde tout court – sans lui.
Avec toutes ses turpitudes, j'avais toujours su qu'il m'avait aimée comme personne. «
Certes, il y a dans ce récit terrible ( mais pas misérabiliste ) de la rancoeur mais tellement d'amour et d'admiration.
A la lecture, je suis passée par toutes sortes de phases :
l'indignation,
la colère,
l'incompréhension,
la tristesse mais aussi l'exaltation,
l'émotion,
la tendresse
et le rire. Et au final, se pose la question comme le fait l'éditeur à la fin du prologue :
Peut-on guérir de son enfance ?
Est-il possible de pardonner aux siens ?
Et surtout l'amour sauve-t'il de tout ?Et parce que j'aime beaucoup
la dédicace, je vous la cite :
« A John, qui m'a fait comprendre que les gens intéressants ont toujours un passé «.
Cette histoire hors norme « d'une petite fille misérable et de sa famille de dingues « m'a beaucoup touchée
et je vous propose d'en faire
un livre-voyageur....
n'hésitez pas à me le demander.... Rondine