Non pas qu'il s'agisse d'une véritable épopée puisque malheureusement c'est un fait bien plus courant qu'on ne le croit.
Voilà
Moi maman de deux loulous
Pour le premier, un accouchement prématurée et le cumul de mes congés payés m'avaient permis de profiter de mon fils 6 mois
ce qui m'avait paru court mais génial.
Quand ma puce s'est concrétisée je me suis trouvé arrêté dès le 4ème mois (pour cause de grossesse difficile)
Je me suis donc trouvé présente pour mon fils et ses débuts scolaires, pour mon zom et ses soucis de santé
Cela ma permis aussi de souffler et d'apprécier ma vie de famille
A la naissance de ma puce (encore plus rapide que le premier) je savais déjà que je prendrais mon congé parental, au moins la première année à temps plein.
Heureusement, entre les soucis de ma puce, de mon zom et de mon fils, j'ai été servi
Non le congé parental n'est pas une pause
C'est dur même, on a parfois le sentiment qu'on va péter un câble
mais quand votre enfant vous souris, rigole, c'est vite oublié tous ces petits soucis.
La première année fut certes difficile car beaucoup d'évènements sont venus se greffer mais on s'en sort
Au départ je souhaitais prendre la seconde à mi temps mais en raison des soucis de puce, ce fiut une nouvelle année pleine et entière.
Du fait de la naissance prématurée de ma fille, bien avant mon congé maternité, je ne pouvais bénéficié réellement que de 2 ans et demi de congé parental et finalement ça passe à une allure...
Bref courant Juin j'ai pris rdv avec mon patron (qui avait changé entre temps) pour le rencontrer.
pas de souci quant à ma réintégration.
puis septembre de nouveau rdv pour mes futurs horaires et là changement complet d'attitude
il souhaite se "débarraser" de moi et me propose une rupture conventionnelle de travail (en gros licenciement à l'amiable) je n'ai pas céder tout simplement parce que ce monsieur n'en avait pas le droit.
Pression de sa part, mais vous n'êtes plus apte et c'est dur, faut pallier aux imprévus...
Mais il rêve le monsieur j'ai fais ça seule dès mon embauche
je sais ce qui m'attends
j'hallucinais, mon retour s'annnonçait mal.
bref de fil en aiguille je me suis retrouvée licenciée le 31 octobre pour une reprise qui était prévue le 3 novembre.
un préavis de 2 mois dont monsieur me dispensait.
Me voici donc sur le marché du travail après un congé parental en pleine crise financière
Fabuleux non ?
bon le monsieur je n'en reste pas là bien entendu il a droit à un tour au tribunal mais en attendant moi, j'ai une famille à nourrir, des charges et des dispositions à prendre.
et bien on fonce
je prends les devants de la situation
les assedics ont y a droit même en sortant d'un congé parental
autant vous dire que mon dossier a été rapidement traité
peut être le fait que moults personnes à qui j'ai eu affaire on été outrés de ce genre de procédés
sauf la greffière aux prud'hommes qui m'a dit que c'était courant malheureusement
Donc j'ai décidé de réfléchir à mes choix de vie professionnelle
continuer mon métier ou en profiter pour me former à autre chose...
bilan de compétences par l'intermédiare de l'anpe
et mise à jour du cv.
Là je n'ai pas hésiter à mettre en évidence mon congé parental
les ouvertures que cela m'a offert
et bien le résultat c'est que je bosse de nouveau le mois prochain (2 mois au chômage y'a pire non ?)
mon boulot est à 3 mns de chez moi (j'irais en vélo le matin quand zom emmènera les enfants à l'école)
je peux aménager mes horaires (le soir je finis tôt de façon a récuperer mes loulous puisque zom est au boulot)
c'est mon métier (que j'aime après moults réflexions)
et je ne perds pas un centimes par rapport à mon ancien salaire.
que demander de plus
si que cette expérience serve à d'autres
se dire que non le congé parental est un atout
qu'on ne perd pas ses acquis comme on pourrait le croire
qu'il faut savoir se valoriser
et surtout y croire